Medef 9 : Etre ou ne pas être politiquement correct ? La liberté de penser autrement.

9h21 – La conférence sur le politiquement correct va débuter. Une question me taraude : Jean-François Copé, ateur de « Promis j’arrête la langue de bois » en 2006, va-t-il jouer la langue de bois ou pas ?
On démarre par un tacle de Denis Olivennes, directeur général délégué du Nouvel Observateur qui estime que ceux qui se revendiquent du non politiquement correct sont en réalité les plus politiquement corrects.

9h31 – Nelly Kaplan, cinéaste et écrivain : « le politiquement correct, c’est le plus petit dénominateur commun de la pensée », « c’est un virus dangereux pour la société »… Je reste sur ma faim.

9h36 – Le docteur Jean-Pierre Caillot, psychiatre et psychanalyste nous refait l’histoire de la psychanalyse. Je ne comprends pas bien le rapport avec le sujet… Mais ça a le mérite d’exister !

9h40 – Pour Fadela Amara, rester dans la norme, c’est un confort. Elle explique son désaccord avec le Président de la République notamment sur un sujet d’actualité, la burqa, sur les quotas, sur les politiques concernant la diversité et l’intégration. Jean-Luc Placet, PDG d’IDRH, nous demande de ne pas l’écrire. Réponse de Fadela Amara : « Et pourquoi, nous sommes dans une démocratie et je tiens à ma liberté de parole ! »

9h46 – Jean-François Copé : « le politiquement correct, c’est l’ennemi absolu de la démocratie. Le vrai problème c’est que l’on n’ose pas dire ce que l’on pense par crainte de blesser ».

« La gauche d’aujourd’hui, c’est la droite d’il y a 10 ans, on n’avait le droit de parler de rien ». « Pas le droit de parler de sécurité, pas de le droit de parler d’éducation pour ne pas blesser Bayrou, alors notre ami, le must étant de ne pas oser de se dire de droite. »

« Pendant qu’on ne parle pas des sujets qui font mal, les extrêmes montent ».

« Le politiquement correct, c’est l’interdiction de débattre, c’est un virus qui nous guette dans tous les domaines ». « C’est toujours mieux de se faire élire que de se faire nommer si on veut échapper au politiquement correct. »

Défense du cumul des mandats car « le terrain rappelle à la réalité et le national permet de s’inscrire dans une approche globale ». Tacle pour Fillon et Bertrand qui demandent aux ministres qui seront élus présidents de Région de démissionner ?

9h56 : Oliviero Toscani, photographe des célèbres campagnes Benetton : « j’écoute ce que dit le marketing, le politiquement correct et je fais le contraire. Je trouve cela politiquement correct dans mon métier. »

10h01 : Alain Minc, conseiller politique, prend la parole. « Le politiquement correct, c’est comme une tragédie il y a une unité d’action, de temps et de lieu ».

10h07 : Ivan Riouffol, journaliste, éditorialiste au Figaro : « il y a un langage officiel qui n’est pas le langage parlé par les gens, le meilleur exemple c’est les blogs sur lesquels on exprime ce que l’on pense. Cela montre que le politiquement correct est devenu une idéologie. »

Pour lui, aujourd’hui, il y a des mots obligés pour parler des problèmes, « la glasnot n’est pas un processus engagé actuellement en France ».

10h14 : pour Denis Olivennes, il doit y avoir des mécanismes de censure car on ne peut pas dire tout ce que l’on pense. Certains commentaires qui ne sont pas modérés sur internet sont horribles, c’est le tout à l’égout. Si on ne pose pas des contrôles, c’est la porte ouverte à tout et le société devient invivable.

Pour Jean-François Copé, « le rôle du politique c’est ouvrir le débat sur des sujets convenus pour les faire avancer ».

C’est un Jean-François Copé sans langue de bois qui s’exprime. « On est dans un système normé car aujourd’hui les fonctionnaires restent alors que les ministres changent ».

« Il faut proposer une réécriture du terme de nation et une autre manière de gouverner, pour pouvoir avancer. Aujourd’hui on a bien progressé, mais il y a encore des projets qui sont retirés pour cause de manifestation ».

10h25 : Nelly Kaplan : « On est dans la dictature du verbe : il y a des choses qu’on ne peut plus dire, les aveugles sont des mal voyants, les sourds des mal entendants, les agressions sont des incivilités, l’avortement est une interruption de grossesse, des noirs des gens de couleurs (un blanc, c’est un délavé ?), des cancres, des élèves en difficulté… un mot à défendre en politique :  NON ».

Les Commentaires ( 2 )

  1. de Jérôme Manin
    posté le 4 sept 2009

    Finalement le vrai politiquement correct c’est les mot choisi pour que le malcomprenant votre pour des mots polis.

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  2. de michel
    posté le 10 sept 2009

    copè est pire que les autres,
    lorsque qu »il appelle a hènin,de faire barrage a lepen en soutenant le front républicain,ou se trouve le pc ;et l »extrème-gauche contre l »avis de compagnons? c »est peut être cela,la démocratie?
    bombarder,bertrand,patron de l »UMP,et les statut alors,c »est fait pour quoi??
    sur l »immigration,il n »a pas le courage de parler sans langue de bois,
    courage François
    ,dire que les prisons sont pleine de gens issues de l »immigration les tribunaux aussi,que la police ne peut pénétrer dans de nombreux quartiers ou ces braves impose leurs lois,
    que le trafic de drogue,cigarette,est leurs domaine
    oui,cher copè,ne pas faire de langue de bois,
    c »est reconnaître que sarko a échouer net que son cirque auprès des média a ècouter
    tout comme, il endette le pays sur trois génération ,il va droit dans le mur,
    sa connerie de la taxe carbone en période de crise,sois courageux dit le?
    rapproche toi de jacques myard,il est moins langue de bois que toi?

    continuer,si,si
    le couvercle va sauter,et vous aurez gagner le gros lot

      Répondre

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