SOS

Festival 2007, 3 femmes descendent vers la mer, Photo de Vincent JolfreNon, je ne vous parlerai pas de la main tendue de Ségolène Royal à François Bayrou. Une main ouverte en forme de SOS. Je n’écrirai pas une ligne aujourd’hui sur le SOS écolo qui précède le sommet de Copenhague. Même s’il y a urgence. Ni même sur l’initiative des jeunes UMP de diffuser des préservatifs estampillés du nom de leur parti. SOS idées nouvelles semble vouloir dire cette production caoutchouteuse bien peu créative. Non, je vous parlerai de deux SOS à partager. Vite !

L’affaire fait grand bruit. Et Luc Chatel a beau rassurer en expliquant que « on ne supprime pas le programme d’histoire-géo en terminale scientifique, ce programme sera vu en première. En première, les lycéens de la filière S vont voir leur horaire d’histoire-géo passer de 2h30 à 4 heures ». Il n’empêche. Le mal est fait et, une fois de plus, le gouvernement doit expliquer après ce qu’il aurait pu présenter et argumenter avant !

Pour ma part, si j’entends bien les arguments ministériels (« les élèves de terminale S pourront se consacrer exclusivement à leur spécialité et être ainsi mieux préparés aux études supérieures »), il n’empêche que l’on s’oriente vers une rupture avec la tradition des « humanités », aboutissement d’une évolution vers une vision utilitariste des études : concentrons nous sur ce qui sera utile. Oubliant que la culture générale reste une véritable valeur d’avenir.

Je ne résiste pas à vous livrer quelques commentaires des lecteurs du Figaro à cette affaire (j’ai conservé les fautes, pour le plaisir). Affligeant !

• « Encore des défenseurs de l’histoire parce que l’histoire les passionne… et si on n’écoutait que ceux qui parlent le plus dans les médias, pourquoi pas n’enseigner que la chanson, le cinéma, la politique, l’histoire, le droit et la culture… ?

Ces intellectuels me font honte; ils ne sont pas foutus de trouver du travail pour les français et s’offusquent qu’on enlève l’histoire qui n’a jamais donné aucun emploi à personne…. ridicules, insupportables, raz le bol de votre bêtise… »

• « On ne peut décidément rien réformer dans l’enseignement, c’est quand même incroyable !

La réforme est évidemment bonne : l’Histoire, il faut la connaître, c’est le récit de notre passé, mais on ne peut pas y consacrer des heures quant on se lance dans les très ardues et très abstraites études scientifiques de haut niveau.

Les étudiants dans ces sections, et ensuite en maths sup, maths spé et suivantes passent des nuits à bosser, les journées sont trop courtes ! Il y a des montagnes de connaissances à acquérir, alors que messieurs les littéraires les laissent apprendre pour participer au monde de demain, à l’avenir. Le passé peut attendre trois ou quatre ans pour que ces jeunes gens se replongent, pour le plaisir, dans l »Histoire de leur pays et du monde. »

• « Evidememnt les profs pleurent sur leurs « postes » perdus mais l’enseignement de l’histoire au collège et lycee ne sert qu’a donner du travail aux profs .accesssoirement si vous avez un collegien ou un lyceen dans votre entourage donnez vous la peine de lire les cours donnes par les profs c’est edifiant. »

Café du commerce me rétorquerez-vous. France d’en bas dira Raffarin. France tout court, tout simplement. A propos, comment avons-nous fait pour passer le Bac avec toutes ces matières qui « n’ont jamais donné d’emploi à personne » !

**

Le festival d’Arlempdes (photo ci-dessus) a été créé dans ce superbe village de Haute-Loire il y a 15 ans. Quinze ans d’aventure pour ces passionnés de théâtre et 130 spectacles programmés. On se souvient du Revizor de Gogol, joué ensuite dans de nombreux lieux de théâtre et créé par la Compagnie Mirandole dont les dirigeants sont aussi à l’origine du Festival.

Encore un truc de cultureux ronchonneront certains. A ceci près que le Festival a été créé par de simples amoureux du théâtre, qui ont une vie professionnelle le reste de l’année comme mon ami Emmanuel Ducasse. Leur ambition : faire vivre un village et prouver que la culture n’est pas réservée aux grandes villes.

Alors, pourquoi un SOS ? Tout simplement parce que les subventions publiques (un tiers du budget) risquent de manquer, crise oblige, fragilisant l’édition 2010. Et une certaine conception de la culture en milieu rural.

Le Festival d’Arlempdes (son site ici) a donc besoin de nous. De notre soutien. Un chèque ou un virement qui permettra de programmer et de produire de nouvelles pièces de théâtre. Sans oublier que 66% du don est déductible des impôts.

Le bulletin de soutien est téléchargeable en cliquant iciAppel a souscription nov 09

Les Commentaires ( 12 )

  1. de Militante de l'UMP
    posté le 6 déc 2009

    Je suis très déçue par la décision du Ministre de l’Education Nationale de supprimer l’enseignement de l’Histoire Géo en Terminale S…
    Nos lycéens ne savent déjà plus écrire correctement un paragraphe sans faire de multiples fautes d’orthographe (remarquez les personnes du cabinet de Chatel sont à mettre dans le même sac à la lecture de la circulaire transmise aux profs pour la rentrée scolaire!), maintenant on va leur apprendre que leur Histoire et leur Géographie ce n’est qu’optionnel, du facultatif ! Et pourtant, l’Histoire c’est notre mémoire, c’est ce qui fait qu’aujourd’hui nous sommes ce que nous sommes, que notre société est ainsi… C’est que qu’on appelle la Culture Générale…
    C’est en sachant d’où elle vient, en connaissant son histoire, sa culture, que la personne peut développer son sens critique, faire ses propres expérimentations et développer des démonstrations, chères à nos amis scientifiques.

    Poussons jusqu’au bout l’idée du gouvernement « En Terminale, les élèves scientifiques vont pouvoir se consacrer à leur spécialité… », et supprimons les mathématiques pour les élèves en Terminale L car après tout ce n’est pas leur spécialité !
    L’Histoire et la Géographie, tout comme le Français, la Philosophie, les Mathématiques font partie des ces matières fondamentales qui forgent l’individu, qui lui permettent de mieux comprendre qui il est!
    Je ne comprends pas cette nouvelle idée du gouvernement alors que notre Président de la République nous a tellement habitué à se référer à cette Histoire.
    J’espère qu’Il saura une nouvelle fois arbitrer ce débat et remettre les idées en ordre chez son ministre!

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  2. de Jérôme Manin
    posté le 7 déc 2009

    Le gouvernement va pour une fois faire l’unanimité, c’est du n’importe nawak !

    Pour le festival d’Arlempdes, on assiste aux premiers effets de le crise sur le monde de la culture. Les collectivités ne baisseront pas tout de suite leur train de vie mais commences par grignoter où ils peuvent et les associations sont en ligne de mire… Je ne voudrais pas faire ma Cassandre mais ce n’est que le début. Pendant encore 4 à 6 mois, c’est les subventions qui vont fondre puis ce sera les emplois associatifs…

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  3. posté le 7 déc 2009

    Des commentaires sur facebook :
    - Jean : merci pour cet SOS ,je partage entierement votre point de vue et je suis fort inquiet pour la culture generale de nos futurs scientifiquer.C est desolant.Et pour le Festiual,je diffuse info et donnerai coup de pouce.Amicalement
    - Manue : Bien d’accord avec toi concernant l’histoire-géo, c’est vraiment n’importe quoi … comment peut-on penser former des citoyens de la sorte ?
    (pour le festival, c’est pas que je ne suis pas d’accord, mais je ne le connais pas ;-) )

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  4. posté le 7 déc 2009

    Copenhague : Annulons le sommet de la dépopulation !

    Par Helga Zepp LaRouche (www.solidariteetprogres.org)

    Le sommet de l’ONU sur le climat, qui se tiendra à Copenhague du 6 au 18 décembre, avec la participation de 193 nations, 65 chefs d’Etats et de gouvernement et 20 000 délégués, repose sur une fraude gigantesque et doit être immédiatement annulé. Il ne s’agit pas uniquement d’économiser les frais d’un évènement dont le seul but est de promouvoir le malthusianisme, mais d’empêcher l’instauration de facto d’un gouvernement mondial.

    Alors que plus de mille scientifiques ont pris leurs distances avec la thèse du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur un réchauffement global causé par l’activité humaine, les manipulations incroyables, récemment révélées par des pirates informatiques qui ont intercepté les courriels de certains chercheurs de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’université d’East Anglia, en Angleterre, fournissent la preuve ultime du caractère frauduleux de cette affaire.

    En réalité, les données statistiques brutes, non corrigées, provenant des stations météorologiques, indiquent peu ou pas de changement au cours des 150 dernières années. La moitié des observatoires décèlent même un léger refroidissement et constatent au contraire que depuis environ dix ans, nous assistons à un refroidissement global ! A quoi bon donc, une campagne aussi onéreuse pour prouver le contraire ?

    La réponse est claire : à part toute une armée de spéculateurs, qui voient dans le commerce des émissions de CO2 une nouvelle opportunité pour faire les poches de la population, il s’agit essentiellement d’une politique de l’Empire britannique, ou, plus précisément, du prince Philip d’Edimbourg. Ce dernier a exprimé à plusieurs reprises son souhait explicite de se réincarner en virus mortel, afin de contribuer plus efficacement à réduire la population. Le 12 novembre, le patron américain du Fonds mondial de la nature (WWF), organisme cofondé par le prince Philip, déclara à la presse : « Nous estimons fondamental pour le Président Obama de se rendre à Copenhague, afin de regarder les autres dirigeants dans les yeux, de leur communiquer notre engagement en tant que pays et d’obtenir le leur. » Et Obama d’annoncer promptement, revenant ainsi sur ses déclarations antérieures, qu’il ira à Copenhague le 9 décembre.

    De plus, il est monstrueux qu’une organisation officielle de l’ONU, en l’occurrence le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), et le gouvernement danois veuillent mettre officiellement la question de la réduction de la population à l’ordre du jour du sommet sur le climat. Selon le journal danois Berlinske Tidende, la ministre danoise du Développement, Ulla Toerness, a admis le caractère controversé de cette proposition qui, dans plusieurs pays, demeure tabou. Mais puisqu’il y a un lien entre croissance démographique et changement climatique, cette proposition remporte aussi le soutien complet du Premier ministre danois.

    L’organisation britannique Optimum Population Trust (OPT), qui mène une croisade ouverte en faveur d’une réduction démographique globale, affirme dans une étude que l’une des meilleures façons de combattre le prétendu « réchauffement global » consiste à empêcher les naissances, parce qu’éviter la naissance de nouveaux « pollueurs » est un moyen bien moins coûteux d’endiguer la « catastrophe climatique » que d’acquérir des sources d’énergie renouvelable. Selon l’étude, on pourrait empêcher un demi-milliard de naissances, et donc 24 milliards de tonnes de CO2 sur les 40 prochaines années, ainsi qu’une dépense de 200 000 milliards de livres sterling.

    Tout aussi révélateur est le fait que, selon le magazine Forbes, les « 14 personnes les plus riches du monde », qui ne sont pas les moins étrangères à l’économie de casino que nous subissons aujourd’hui, se sont déjà réunies le 5 mai de cette année chez le président de l’université privée Rockefeller. Pour Bill Gates, Warren Buffett, Michael Bloomberg, George Soros, Peter Petersen, David Rockefeller Jr. et d’autres participants à ce cénacle, la croissance démographique représente assurément la pire menace environnementale, sociale et industrielle de notre époque.

    Par ailleurs, le 5 juin, se déroulait à la London School of Economics la conférence préparatoire au sommet de Copenhague, organisée par le Policy Network, le think-tank de Tony Blair. Celui-ci, dont la paternité de la guerre en Irak fait aujourd’hui même l’objet d’une enquête en Grande-Bretagne, y a prononcé le discours d’ouverture, soulignant la nécessité d’un « changement révolutionnaire d’attitude ». Pour cela, les Etats-Unis devraient, à eux seuls, réduire leurs émissions à un dixième de leur niveau actuel ! Blair a clairement estimé que le plus gros problème est que la Chine veuille réaliser « la plus grande industrialisation que le monde ait jamais vue ».

    Lors d’une conférence de trois jours sur le thème de « la grande transformation », organisée à Essen, en Allemagne, par la Fondation Mercator en collaboration avec l’Institut du climat de Potsdam et de Wuppertal, on pouvait lire dans le prospectus présentant le panel du quatrième groupe de travail : « Les sociétés démocratiques peuvent-elles faire face aux effets de profonds changements du climat global, ou des régimes autoritaires seraient-ils plus à même de mettre en oeuvre les mesures nécessaires ? » L’un des participants, Hans-Joachim Schellenhuber, qui dirige l’Institut du climat de Potsdam, y avait récemment invité le prince Charles à une « discussion d’experts sur les thèmes de l’environnement et du climat ». (Schellenhuber est par ailleurs dignitaire de l’ordre britannique le plus prestigieux, l’Ordre de la Jarretière.)

    On ne peut qu’être d’accord avec Lord Christopher Monckton dans son analyse de l’imposture climatique et de la conférence de Copenhague : il s’agit bien, en effet, d’une tentative d’établir un gouvernement mondial non élu, jouissant de pouvoirs considérables et sans précédent. Pris en flagrant délit de mensonge, un petit groupe de « scientifiques » est désormais reconnu coupable d’un acte frauduleux et criminel. L’ex-ministre des Finances britannique, Lord Nigel Lawson, rejoint par tout un groupe d’autres Lords, auteurs et journalistes, vient de lancer un nouveau site internet, ainsi qu’une Fondation de politique du réchauffement climatique (GWPF), voués à combattre cette imposture.

    Hélas, il ne fait aucun doute qu’un consensus existe dans le camp pro-britannique de l’Establishment international pour répondre à la crise systémique financière mondiale par un nouveau fascisme, sous lequel les pauvres, faibles et malades seront sacrifiés aux intérêts spéculatifs.

    Une telle politique tombe sous le coup des Lois de Nuremberg de 1946. Quiconque entend participer à la conférence de Copenhague devrait y réfléchir. Après tout ce que le grand public vient de découvrir, il n’y a qu’une solution raisonnable : annuler au plus vite ce sommet.

    Appel envoyé par David C. – david.cabas.over-blog.fr

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  5. de Le lecteur
    posté le 7 déc 2009

    Luc Chatel dans le Figaro du 7 décembre
    Il faut rappeler la philosophie de la réforme. Il s’agit de mettre l’accent sur l’orientation et l’accompagnement. Aussi la spécialisation est-elle progressive. La seconde redevient une vraie classe de détermination, la première offre un début de spécialisation avec la possibilité d’une correction de trajectoire, et la terminale s’appuie sur une plus grande spécialisation, avec des passerelles vers le supérieur. En terminale, les lycéens se concentrent donc sur ce qui fait le cœur de leur orientation. Et ceux qui souhaiteront, après une termi­nale S, faire par exemple une école de commerce ou Sciences Po pourront choisir de faire l’option histoire-géographie. Cette option viendra s’ajouter au programme actuel, qui sera traité en seconde et première. L’inspection générale va donc s’employer à réécrire progressivement les programmes. Mais je rappelle que la réforme, c’est aussi l’accompagnement personnalisé voulu par les chefs d’établissement, les professeurs et les élèves et qui, évidemment, comportera un enseignement disciplinaire, y compris d’histoire-géographie, quand l’élève en aura besoin.

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  6. posté le 7 déc 2009

    Juste comme ça … un petit calcul rapide …
    2,5h en première + 2,5h en terminale = 5h par semaine à ce jour … et avec l’idée tordue de Luc Chatel cela devient 4h ! Pas de petes, pas de pertes dit-il … Mouais ! Qui est disponible là maintenant pour lui donner des cours de math et lui expliquer que 4 est inferieur à 5 ???

    De plus, quand je lis les commentaires écrits ici et là sur certains forums de discussion à ce sujet, je constate une multitude de fautes d’orthographe ou de grammaire … Certaines personnes ne connaissent même plus l’orthographe et la grammaire de leur langue de tous les jours … C’est triste.
    Or, à ce que je sache, le français a lui aussi été supprimé à la fin de la classe de première …
    Comme quoi certaines suppressions de matières à la fin de cette classe a des résultats que l’ont peut déplorer … C’est triste.

    Je connais quelqu’un qui un jour a dit « Qui ne connait pas son passé, n’a pas d’avenir … » A méditer …
    Connaitre sa langue permet de l’utiliser correctement et avec honneur, connaître son passé permet d’avancer dans l’avenir sans commettre les mêmes erreurs … A méditer aussi …

      Répondre

  7. de justin
    posté le 7 déc 2009

    à propos de copenhague
    pour info,voir l’article dans AGORAVOX de ce jour sur les manipulations des chiffres de l’augmentation des températures.Très instrucif.ce n’est en fin de compte qu’un nouveau buisness,et nos gouvernants sont complices.

      Répondre

  8. de justin
    posté le 7 déc 2009

    instructif,bien sur

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  9. de Jérôme Manin
    posté le 7 déc 2009

    L’IUFM s’exprime http://www.doux-dingue.net/EN.jpg

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  10. posté le 8 déc 2009

    Luc Chatel se surpasse encore sur ce coup là alors que Fillon a annoncé, fin novembre :
    - supprimer les frais d’inscription aux concours d’entrée aux grandes écoles (Commerce, Sciences Po …) d’ici à 2011.
    - créer 100 nouvelles classe préparatoires, notamment technologiques, un secteur qui n’est, selon lui, pas assez mis en valeur.
    - construire 20 nouvelles résidences sociales pour les élèves en classe préparatoire.
    - charger une mission d’inspection d’évaluer si les concours d’accès aux grandes écoles « présentent ou non des caractères discriminatoires ».
    - renforcer des dispositifs favorisant la promotion sociale comme « les cordées de la réussite », une filière qui permet aux élèves issus de milieux défavorisés de bénéficier du tutorat d’étudiants en classe prépa.

    Ces mesures vont dans le bon sen contrairement à la suppression d’heures de cours …

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  11. de padec
    posté le 9 déc 2009

    ce n’est pas tant l’histoire finalement qui est en jeu.
    c’est surtout le goût pour les humanités , celles qui ont formés des milliers de Français , pour qui la langue est le meilleur vecteur de la civilisation
    commençons à apprendre la vraie langue aux enfants des écoles( GRAMMAIRE, ORTHOGRAPHE sans SMS etc…) et ce dés le plus jeune âge
    Cela passe par un retour indispensable aux fondamentaux y compris le latin
    L’enseignement de l’histoire y trouvera naturellement sa place , car sans langue écrite , les autres matières ne tiennent pas debout
    la querelle des heures en plus ou en moins est un faux débat !…

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  12. de Caton de Lyon
    posté le 9 déc 2009

    ERdB bonsoir,

    Stop aux réformes de l’enseignement qui appauvrissent la culture individuelle et collective sous couvert d’ »employabilité ».

    Même sans vouloir imposer la lecture de la princesse de Clèves – laissons ce privilège aux hommes d’état qui ont une vision d’avenir parce qu’une bonne connaissance de l’histoire – je vois mal le sens qu’il y a à dispenser d’histoire géo nos futurs scientifiques et d’imposer la lecture de la lettre de Guy Môquet dans les lycées…si ça continue, vous verrez qu’on va finir par lancer des débats publics dans les préfectures – entre notables locaux – sur l’identité nationale.

    Chirac reviens ! Ils sont devenus fous.

      Répondre

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