L’affaire n’est pas simple. Vincent Lambert est, depuis plus de 10 ans, en « état végétatif chronique ». Il n’est clairement pas en fin de vie. Et pourtant, dans quelques jours, une semaine tout au plus, il sera parti.
Plus de 10 ans maintenant que son « cas » divise le pays. Allumant des feux entre partisans et adversaires de l’arrêt de l’hydratation. Entre partisans et adversaires d’une mort programmée.
D’un côté, on a les larmes d’une épouse qui, avec toute l’abnégation de l’amour, réclame, face à cette petite mort -celle de la conscience minimale- la fin. Elle sait que plus jamais, il ne lui dira « je t’aime ».
De l’autre côté, on a les larmes d’une mère qui, avec toute l’abnégation de l’amour, réclame la vie pour son fils, quand bien même cet état végétatif semble définitif. Et que plus jamais, il ne lui dira « je t’aime »