L’œuf de (Gérard) Collomb

caille

Sacré Marco ! Mon camarade rédac chef de Lyon People m’a demandé hier après midi de fermer les yeux avant de me mettre entre les mains le petit livre rouge de Gérard Collomb « Et si la France s’éveillait… » Rien de tel qu’un peu de (saine ?) lecture pour occuper un samedi après-midi, a-t-il alors lâché. Le bougre. Il m’a fallu deux petites heures pour venir à bout du pensum, pas si fastidieux que ça d’ailleurs. Je vous raconte…

Cette canaille de Marco, sans doute pour me donner du cœur à l’ouvrage, a d’ailleurs promis de m’offrir également la dernière édition du « Camp des Saints » de Jean Raspail. « Histoire d’équilibrer ta bibliothèque », ajouta-t-il en pouffant.

En page 7, Collomb dédie le livre à son épouse et ses enfants, puis à Najet, sa fidèle et très efficace assistante. Celle notamment des missions délicates. Il manque juste quelques remerciements à tous ceux qui ont contribué à l’écriture du livre. C’est du Gérard Collomb dans le texte, mais on ne me fera pas croire qu’à minima, l’excellent travail de documentation n’a pas été fait en amont. Exit donc les « petits nègres », place au Maître ! Exit également les références littéraires en fin de livre. Et pourtant, les chapitres sont truffés de références, de textes en italique mais aucune mention des auteurs, des titres et des éditeurs en fin d’ouvrage. Une faute qui, de nos jours encore, est durement sanctionnée à l’agrégation de lettres !

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Dès les premières lignes, Gérard Collomb éprouve l’irrésistible besoin de rappeler de quel côté il porte : « Entendons-nous ! Je suis de gauche depuis toujours. Pour être précis, je suis socialiste. » Ca c’est fait. S’en suit une explication de texte sur les deux forces (presque) contradictoires qui forgent le PS : les réformistes et les radicaux anticapitalistes. Collomb se voulant résolument de la première coterie.

Rien de bien nouveau pour les lyonnais attentifs à la vie politique. On a même droit quelques pages plus loin (page 71 plus exactement) à son refrain désormais célèbre sur ses attaches saint-simoniennes (Saint Simon entendait promouvoir le progrès de l’humanité par la science et l’industrie). « Comme les socialistes saint-simoniens, je crois à l’entreprise ! (…) il n’est évidemment pas de redistribution sans création de richesse. » Une évidence qui, il faut bien se l’avouer, ne coulait pas de source dans la bouche des responsables socialistes il y a encore 10 ans. Je me souviens d’un dîner au très sélect Cercle de l’Union, en présence de la « fine fleur » du capitalisme lyonnais. C’était au début du premier mandat de Gérard Collomb. Il avait alors séduit l’assistance avec cette histoire. Un pragmatisme et une petite musique qui, tout socialiste qu’il est, le positionne souvent à droite du PS, ce qui explique en grande partie son succès chez l’électorat de la droite et du centre. Au grand dam de ses contempteurs qui ont ainsi peu de prise sur lui, trop occupé à préempter les thématiques habituelles de son opposition : développement économique, sécurité, relations internationales…

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Gérard Collomb est donc socialiste. Même si la rose et le poing ont, depuis belle lurette, disparus de ses documents de campagne électorale. Rose, mais à la façon du quasi de veau dévoré par Marco hier soir au 33 Cité : bien pâle.

En page 11, il rejette même l’un des fondamentaux de la gauche moderne, le keynésianisme. « En 1981 (…) une politique de relance nous permettrait de sortir de la crise. (…) Nous vîmes que si cette relance creusait les déficits budgétaires, commerciaux, elle ne faisait pas pour autant repartir notre croissance. » Un constat honnête qui place Collomb dans le camp qu’il affectionne : les pragmatiques. Tout comme celui dont il trace le portrait en creux et en bosses dans le premier chapitre : Nicolas Sarkozy.

Un président dont il estime qu’il représente « l’illusion hexagonale du pouvoir », où quand les politiques croient qu’ils ont encore prise sur le monde. « Une vision traditionnelle de la politique française », jacobine et centralisée, persuadée que l’exercice solitaire du pouvoir l’emportera face au collectif représenté, pour l’auteur, par l’Europe.
Autre tacle, pour son amie Martine Aubry. Il en parle en quelques lignes. C’est pesé, pas un mot de plus. Tout est dit : « J’ai, avec Martine Aubry, un désaccord politique, que je ne crois ni médiocre, ni secondaire. J’ai peur qu’aujourd’hui elle ne soit, encore, enfermée dans la vision d’une social-démocratie classique, fondée sur l’intervention de l’Etat, par la redistribution et la réglementation. »

Gérard Collomb souhaite se placer résolument dans le camp des modernes ! Et il regrette à de nombreuses reprises le manque de propositions innovantes (c’est-à-dire en conformité avec le socialisme made in Collomb), renvoyant ainsi dos-à-dos UMP et PS. Plus qu’une posture, une conviction qu’il est ailleurs, détaché de ces partis qui l’ont toujours considéré comme un « petit chose » de province. Un « petit chose » pensant, et persuadé que son bilan lyonnais sera son viatique pour réformer le pays.

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Pour Collomb, le socialisme se définit en regard de l’adjectif « socialis, c’est-à-dire sociable. (…) Il dit que l’homme ne peut se réduire à l’individu, que pour se construire il a besoin des autres, qu’il est d’abord un être social. (…) Un des problèmes du mot socialisme, c’est que, sous l’emprise du marxisme, il s’est identifié à une subornation de l’individu à l’Etat, au collectif. »

Pour ma part, je ne suis pas socialiste, au sens politique du terme. Je suis libéral, social et européen. Dans la droite ligne de la philosophie politique de l’UDF. Celle des origines, fédérant du centre gauche au centre droit.
Mon libéralisme emprunte plutôt aux thèses de Mounier, porteur du courant personnaliste, pour qui « une action est bonne dans la mesure où elle respecte la personne humaine et contribue à son épanouissement ; dans le cas contraire, elle est mauvaise. »

La pensée libérale est très souvent assimilée à un certain nombre de recettes économiques qui asservissent l’homme et le mettraient au service exclusif des chiffres En réalité, cela n’a aucun sens. La pensée libérale, avant d’être une pensée économique, est d’abord une pensée philosophique, juridique et politique de la libération de l’homme.
Alain Madelin, dans sa préface du livre « Aux sources du libéralisme français » démontre facilement ces trois fondamentaux portés notamment au XIXe siècle par les penseurs français du libéralisme pour qui l’homme est au centre de toute chose…

Je suis sûr que le débat sur l’Homme et sa place dans la société pourrait être passionnant. Un thème de prochain ouvrage pour Collomb ?

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Heureusement que Gérard Collomb a tenu à signaler lors de sa conférence de presse lyonnaise qu’il n’offrait pas ici « un livre des petites phrases ou des attaques personnelles« , mais « une analyse de fond des problèmes que notre société rencontre et des solutions que l’on peut y apporter« .
Alors, ces idées nouvelles et… révolutionnaires ?

Je dois avouer qu’elles m’ont échappé. Ou plutôt que rien de neuf n’émerge du petit livre rouge. 217 pages où Collomb rabâche ce que l’on entend à Lyon à longueur de discours. 217 pages où souvent des évidences sont lâchées comme si elles devenaient un phare de la pensée universelle.
Style, le jacobinisme français et la conception « très parisianiste et centralisatrice du pouvoir complètement dépassée », « Comme si ces territoires et entreprises ne pouvaient exister que dans la seule relation avec Paris ». Ou encore, dans le même registre la critique du Département « Ah ! La France des cantons ! », héritage « jacobin et napoléonien » qu’il estime aujourd’hui totalement dépassé : « Si le département reste un échelon pertinent pour la Lozère ou pour le Gers, il n’a évidemment pas la même pertinence dans le Rhône » (sympa pour ses camarades du PS candidats aux cantonales). S’il accorde d’ailleurs un satisfecit au rapport de la commission Balladur qui faisait notamment la promotion des métropoles, il regrette les larges lacunes de la réforme territoriale qui, loin d’enlever un échelon, vont figer l’essentiel pour le plus grand bien… des élus et du système.

Pour Collomb « le grand message dès ce début du XXIe siècle, c’est que les villes sont de retour. » Il fait d’ailleurs démarrer cette histoire à la Renaissance, il aurait pu remonter plus loin avec l’exemple le plus abouti, celui des villes Hanséatiques. Une alliance signée en 1241 par des villes concurrentes (Hambourg, Lubeck…) dans un but de protéger leur commerce des pirates des mers du Nord, et contre les princes voisins de leurs territoires.

Cette alliance, cette tactique des réseaux, a d’ailleurs été conduite depuis son élection. Je me souviens des critiques d’une partie de mes camarades de droite contre cette politique et contre le manque d’envergure du maire, successeur bien falot de Raymond Barre en matière de carnet d’adresses. J’étais, je dois vous l’avouer, largement en désaccord avec ces critiques à court terme. Et force est de constater que ces réseaux nous ont servi. Même si, aujourd’hui, cette politique aurait besoin d’aller plus loin, d’échapper au doux ronron des habitudes. Bien entendu, une tactique ne saurait suffire pour faire une politique. Et si des résultats positifs ont été enregistrés, force est de constater qu’en de nombreux domaines, Lyon a reculé en terme de rayonnement international.

Autres thématiques abordées : mettre l’innovation et les salariés au cœur des entreprises, conjuguer flexibilité des entreprises et sécurité des salariés (la fameuse flexsécurité inventée par les pays du Nord de l’Europe), réconcilier sciences et écologie, avancer vers un fédéralisme européen, promouvoir l’ascenseur social grâce à une refonte du système éducatif, croire en la valeur travail, promouvoir l’écologie entrepreneuriale et les grands projets, retrouver un idéal européen (sûrement l’un des grands clivages qui feront les alliances politiques de demain)…

Rejoignant l’excellent livre de Karine Berger « Les trente glorieuses sont devant nous », il prône une nouvelle créativité. Un thème de plus sur lequel il espère que les socialistes vont se positionner.
Autant de portes ouvertes que Collomb enfonce allégrement. Autant d’objectifs pour lesquelles (fédéralisme excepté), on trouvera peu de détracteurs au centre et dans une partie de la droite. En revanche, combien dans les rangs de la gauche, qu’elle soit moderne, conservatrice ou réactionnaire ? A commencer par le porte-parole du PS, Benoit Hamon, à qui, j’en suis persuadé, le petit livre rouge donne des boutons !

En fait, Collomb dans ce livre redécouvre la pensée de l’UDF ! Pas celle de Bayrou (quoique), mais celle de Giscard, de Démocratie Française.
A force de perdre son rose, il finit par prendre un peu de bleu pâle !

Tout au long des 217 pages,  on attend avec impatience la méthode. Car si les objectifs sont décrits, et peuvent recueillir un large consensus, c’est par la méthode de travail, le chemin à parcourir, que risquent fort de se révéler les divergences de fond.

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Certes, l’objectif avoué de ce bouquin est « de relancer le débat d’idées au PS ». Donc, électeur ou politique du centre ou de la droite, passe ton chemin !

Collomb aborde le sujet des alliances. « Si nous voulons mener à bien un projet réformiste conséquent pour la France, il faudra toute la gauche et les écologistes bien sûr. Mais la situation de la France réclame un rassemblement plus large. (…) Rassembler tous ceux qui, centristes ou gaullistes, sont aujourd’hui inquiets (…) Rassembler enfin tous ceux qui ne se reconnaissent ni dans la droite ni dans la gauche et veulent dépasser des clivages qu’ils jugent hérités du passé. » On se croirait au temps (béni) de « 2 français sur 3″, ouvrage écrit par Giscard dans les années 80. La conclusion de VGE devrait résonner sympathiquement dans les oreilles de Collomb : « Deux Français sur trois acceptant de parler, dans le soir devenu paisible, du sort commun de leur pays. »

Et c’est là tout le danger, pour l’électorat de droite, de l’aventure DSK dont Collomb n’est que le faux nez : prétendre rassembler largement, grâce à un programme consensuel et sommes toute tenant de l’évidence. Un rassemblement qui, gommant la politique, voudrait fédérer sous un même leader deux français sur trois. Oubliant, par la même, que notre philosophie politique s’est construite loin des extrêmes. Et que l’ambition qui était celle de l’UDF à l’époque était de fédérer du centre gauche au centre droit, voire au-delà. Collomb, par ses alliances oserais-je dire contre nature avec l’extrême gauche et ceux que nous surnommons les pastèques (verts à l’extérieur et rouges dedans) se disqualifie d’office du jeu du rassemblement, les centristes devenant de simples faires valoir et non une composante de l’alliance. Il suffit de regarder le fonctionnement de l’actuelle majorité municipale de Lyon…

UDF en apparence, rassembleur en apparence, hérault de la gauche en toute certitude. Dommage ! Comme je l’ai souvent dit à Collomb, vous seriez si bien chez nous…

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Un dernier mot sur l’intense campagne de communication qui a accompagné la sortie du livre. Les journalistes parisiens ont reçu de larges extraits, puis l’ouvrage emballé, sûrement, dans du papier de soie… de Lyon. Leurs confrères lyonnais, pour la plupart, n’ont rien trouvé dans leurs boîtes aux lettres. C’est fou ce qu’une simple dédicace peut provoquer chez les gazettiers une émotion priapique. L’inverse étant également vrai. Faute de plaisir et d’émotion, il ont donc du se résigner à acheter le livre. Ou à le voler. Il fut un temps où un politique bien né se devait d’envoyer, par coursier s’il vous plait, le tapuscrit du futur livre. Les usages se perdent à Lyon. Ou alors, comme le relève fort bien Lucie Blanchard dans Lyon Capitale « Gérard Collomb ressort son laïus, archi-rabâché, sur la bonne gestion de la ville et du Grand-Lyon. » Donc rien à apprendre pour les journalistes lyonnais. Pas besoin de lire le petit livre rouge.

Depuis jeudi dernier, les affichettes vantant l’ouvrage fleurissent aux devantures des kiosques et autres buralistes. Une communication bienvenue en période électorale (pour ceux qui auraient zappé, le premier tour des cantonales c’est le 20 mars). Et l’on attend encore des cris d’orfraie similaires à ceux qui ont suivi le meeting durant lequel Michel Havard a annoncé, la semaine dernière, sa candidature aux municipales de 2014. Nous avions eu droit aux ricanements et aux hurlements. « Quoi, parler des municipales durant les cantonales. Hors sujet Havard ! » Mais pour Collomb, ces candidats à une institution peu pertinente, comme écrit dans le petit livre rouge, n’ont que des yeux de Chimène. L’amour est parfois aveugle !

Et cet « œuf de Collomb » que j’évoquais dans mon titre ? L’expression est utilisée pour qualifier une idée simple mais ingénieuse. Lors d’un repas en présence de Christophe Collomb, un invité aurait voulu minimiser l’importance de la découverte du Nouveau Monde en disant : « Il suffisait d’y penser. » Pour répondre à cette provocation, Christophe Collomb proposa un défi à ses convives. Il leur demanda de faire tenir debout un œuf dur dans sa coquille. Personne ne réussit, sauf Christophe Colomb, qui écrasa simplement l’extrémité de l’œuf. Il s’écria alors : « Il suffisait d’y penser ! »

Le livre de Gérard Collomb tient du même tonneau. « Il suffisait d’y penser », dira, satisfait, le Puissant de Lyon. Pour ma part, j’ajouterai que l’œuf est promis par la communication comme le fruit de l’autruche, et qu’à le lire, il retomberait plutôt au niveau de la caille. Bien écrit, plaisant à lire, mais riquiqui en dedans. C’est mignon un œuf de caille, ça ne risque pas de rester sur l’estomac, mais au final, ça ne bouche pas une dent creuse !

« Et si la France s’éveillait… » de Gérard Collomb. Plon. 19 euros

Les Commentaires ( 16 )

  1. de Jerome Manin
    posté le 6 mar 2011

    Merci Erick. Je te fais passer 19 € et on se fait une omelette.

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  2. de Battling
    posté le 6 mar 2011

    En fait tu as fait un très long post hyper chiant – façon synopsis Nrf – pour que personne n’achète ce bouquin.

    Bien joué. Respect.

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  3. de Agnès
    posté le 6 mar 2011

    Bien pondu !

      Répondre

  4. de Jojo
    posté le 6 mar 2011

    Et la poule elle est où ?

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  5. de Jerome Manin
    posté le 6 mar 2011

    @jojo. La poule s’est contentée d’écrire en croyant pouvoir vivre de sa plume, niaisement lyonnais vont croire être en bon dindons de la farce, père de l’oeuf si punais soit il en l’eau cul rance.

      Répondre

  6. de milan
    posté le 6 mar 2011

    Excellent décorticage .

      Répondre

  7. de milan
    posté le 6 mar 2011

    Excellent écalage de l’oeuf . Quant au temps béni de  » 2 français sur 3″ , plein de bombes à retardement , non merci .

      Répondre

  8. de Sébastien Maloin
    posté le 7 mar 2011

    C’est à se demander si la division de la politique française en deux camps, gauche vs droite, existe encore… A-t-elle encore du sens ?

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  9. posté le 7 mar 2011

    La question mérite d’être posée Sébastien.
    Aujourd’hui, le positionnement droite/gauche fait sens en France, c’est la règle du jeu.
    Collomb, tout en s’inscrivant dans une politique d’ouverture dans son livre, le fait sur la base du rapport droite/gauche.
    Mais quel est le lien entre un Mélenchon et un Collomb ? Peu de choses en fait, si ce n’est ce positionnement.
    Un journaliste politique qui réagissait à mon blog hier soir estimait que les vrais ruptures aujourd’hui sont sur les orientations. L’Europe estime-t-il est un vrai sujet de rupture qui peut façonner d’autres alliances.
    En l’espèce, Collomb ne va pas au bout du concept dans son livre. Il reste enfermé dans le traditionnel jeu des partis. Dommage, il revendique cette indépendance, mais on voit que la politique politicienne le rattrappe au galop !

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  10. de Robert C.
    posté le 7 mar 2011

    Tiens Erick, tu as rejoint le Modem ?

      Répondre

  11. posté le 7 mar 2011

    Ouaouuuuh, Robert, comme tu y va ! NON !
    Dès lors où la règle du jeu dit droite/gauche, il est difficile, voire impossible, de sortir du système. Donc, dans ce système, on voit que les extrêmes montent lorsque les partis de gouvernement oublient leurs fondamentaux. Ce qui est le cas aujourd’hui, ajouté à une forte désespérance de la population.
    On ne pourra changer de système que si deux personnalités politiques de premier plan (désolé pour Bayrou) se mettent autour d’une table et décident de casser le moule pour en créer un autre.
    C’est ce que les psy appellent un métabut.

    Si aujourd’hui PS et UMP, par exemple, s’entendent sur des objectifs, tiens prenons ceux présentés par Collomb dans son livre, l’électeur sera sûrement séduit par cette « union nationale », mais en parallèle, à la moindre faute, erreur, difficulté, ils se tourneront vers les extrêmes, seul choix qui restera en lice.

    Séduisant, donc, mais complexe à mettre en œuvre de rallier 2 Français sur 3 !

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  12. de Martijn
    posté le 7 mar 2011

    en tout cas, on regrette l’epoque ou on avait un UDF « fort » (par rapport au Modem d’aujourd’hui…).

    PS et UMP peuvent s’entendre sur des objectifs, mais ne s’entendront jamais sur les moyne de les atteindre, ni sur un gouvernement de consensus qui permette une fois pour toute de remettre la France sur les bons rails.

    Dommage.

      Répondre

  13. de Battling
    posté le 8 mar 2011

    @ Martin :

    On ne peut pas être modéré une fois tous les 5 ans, à un an de la présidentielle. That’s Why !

      Répondre

  14. de Jerome Manin
    posté le 8 mar 2011

    Un vrai modéré ne peut cautionner ni les compromissions de Collomb avec les extrémistes de tous poils, ni les pratiques clientelistes à relents mafieux…

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  15. de Battling
    posté le 9 mar 2011

    Jm force toi à retrouver ta répartie

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  16. posté le 19 mar 2011

    A trop vouloir pontifier, le Gérard s’est pris les pieds dans le tapis. C’est pas l’ouvrage du siècle. Honnêtement, à la trentième page, ça saoule un peu et on se demande où il veut en venir. Moi je lui conseille de prendre contact d’urgence avec Bayrou…et s’ils font des petits…noyons les tout de suite !

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