Pan sur le bec…

Expression oh combien célèbre du Canard Enchaîné. Eh bien, ces deux derniers jours, les « pans sur le bec » ont été nombreux. Rudigoz, Collomb, Royal, Lassagne, Perben, la droite et les électeurs en ont fait les frais.

Hier soir, dimanche, Gérard Collomb plastronnait à la mairie du 5è arrondissement. Pensez donc, son « poulain », Thomas Rudigoz (centriste tendance gauche nous dit la presse, tendance droite affirme l’intéressé, tendance Modem répond l’écho !) venait de remporter la cantonale partielle. Et le maire de Lyon de s’exclamer sur son blog :

« Ce très beau résultat confirme l’adhésion des Lyonnais à la politique de rassemblement qui est celle de la majorité municipale. (…) Au moment où le parti socialiste s’engage dans son prochain congrès, ce modèle lyonnais doit pouvoir servir de référence. Il n’est pas inéluctable de gagner les élections locales sur un modèle réformiste et de perdre les élections nationales sur un projet qui apparaît irréaliste aux Français ! »

Pan sur le bec de Ségolène Royal ! Et pan sur le bec des électeurs qui ne se doutaient pas qu’un bulletin de vote pouvait avoir autant de portée. D’autant, mais ça Gérard Collomb oublie de le préciser, qu’ils n’étaient que 21% des électeurs à s’être déplacés, soit un petit 3 403 voix pour celui dont la victoire devrait changer la face du PS (enfin si j’ai tout compris…). Reste qu’en démocratie, peu importe le nombre d’électeurs, une seule voix aurait suffit. Bravo donc à Thomas !
Quant au « pan sur le bec » de Ségolène Royal, on commence à mieux comprendre le silence radio de Gérard Collomb durant la campagne des présidentielles. Plus les sondages baissaient, moins il était audible. Aujourd’hui, j’ai tout compris. C’était évident : c’est juste parce qu’il ne partageait pas le programme de sa candidate. On aurait du y penser… Il faut dire que le tournant de la campagne a été la reprise en main par le PS du programme de Notre Dame du Poitou. Ceci expliquant cela. « Quoi, allez-vous crier, cela voudrait-il dire que Collomb est une sorte de dissident du PS ? » En quelque sorte oui. « N’importe quoi, un malade ce roux de bez » allez-vous répondre. Pas si sûr… D’autres se déclarent bien libéral. Delanoë vient de faire son coming out « je suis socialiste et pas seulement libéral » (notez le savoureux « et pas seulement »), la dame du Poitou ayant affirmé dans Le Point du 27 mars que le libéralisme politique est « depuis l’origine indissociable du socialisme démocratique ». Avant de tourner casaque il y a quelques jours, histoire de se positionner un tantinet plus à gauche. Bref, de quoi déboussoler définitivement les électeurs de Thomas Rudigoz (lui même libéral, social…, bref UDF), pris au centre de ce malstrom. Et not’bon maire dans tout ça ? Libéral aussi, sûrement. D’ailleurs, Jean-Claude Casanova, directeur de la revue Commentaire, note avec malice dans Le Point de cette semaine que « les socialistes sont pour la propriété privée, le libre-échange et le marché, qui sont les trois piliers du libéralisme économique. Ils sont donc libéraux, même s’ils ajoutent une marge d’intervention de l’Etat. »
De quoi (tenter) de séduite un électorat centriste, voire de droite, et faire le coup de Sarko à l’envers lors de la prochaine présidentielle ! Reste à savoir ce que fera l’extrême gauche qui risque fort d’être l’épine dans le pied des socialistes réformistes. Un peu comme la droite a eu Le Pen, avant d’oser se (ré)affirmer de droite. Bref, la gauche se « droitise » aujourd’hui. Il y a fort à parier qu’elle enverra, un jour, le balancier dans l’autre sens. En attendant, Collomb joue dans le sens de l’histoire… Et nous, à droite, à Lyon ?

Autre sujet de ravissement ce week-end, le journal électoral édité par Lionel Lassagne, ci-devant vice-président du conseil général. Je cite (je ne m’en lasse pas !) :

« Cet hiver, ont eu lieu les élections municipales et j’ai été particulièrement frappé par plusieurs choses. La première, et c’est assez inquiétant, aura été le faible taux de participation. Traditionnellement, les élections municipales mobilisent les Lyonnais. Or, en mars dernier, seul un électeur sur deux s’est déplacé. C’est très faible ! Ensuite, j’ai trouvé le débat électoral particulièrement pauvre : peu de face à face entre les candidats, peu de débat dans les arrondissements et finalement une campagne tiède et sans saveur qui explique peut-être la faible participation. »

Pan sur le bec de Dominique Perben ! Pour ceux qui auraient la mémoire courte, et ils sont nombreux, précisons que Lionel Lassagne était le directeur de campagne de Perben. Donc en charge de l’animation de la campagne. Apprendre comme cela, quelques semaines après, que celui qui était le chef des militants s’est royalement « fait ch… » me bouleverse ! Dieu que cette tirade dans son édito a dû être difficile à rédiger. A moins qu’il n’ait déjà oublié… ou qu’il ait décidé de tuer symboliquement le père. Alors, moi je dis pan sur le bac de Lassagne !
Deux ou trois éléments de fond, avant d’entrer dans la forme. Pour mémoire, en 2001, les listes de Gérard Collomb obtenaient 48,56% des suffrages sur l’ensemble de la ville. En 2008, 53,07% des suffrages dès… le premier tour ! La lecture de l’excellente revue « Prospective » (mai 2008, page 18) de l’ami Daniel Navrot nous en apprend de belles côté abstention…

Certains font remarquer que le taux d’abstention, au premier tour, dans les 9 arrondissements, aux municipales de 2008 (45,62%) a été beaucoup plus élevé que celui de 2001 (38,41%). (…) Le nombre d’inscrits ayant considérablement augmenté entre les deux scrutins (283 225 en 2008 contre 218 140 en 2001), la participation plus faible en pourcentage s’est traduite par un nombre de suffrages exprimés beaucoup plus important (151 188 contre 139 597).

Et re-pan sur le bec de Lassagne qui se contente des statistiques là où les chiffres bruts disent le contraire. Car en fait, si certains électeurs de droite ne sont pas allé voter, la faute en revient d’abord… à la droite qui n’a pas su comprendre que Lyon avait bougé, qu’elle avait grandi (!) et qu’elle attendait autre chose qu’une posture. A fortiori hiératique ! Elle espérait sûrement le grand amour, un candidat qui saurait lui dire « je t’aime » et qui la ferait rêver. Nous avons manqué le coche. Et ostensiblement distillé l’ennui. Tant pis pour nous. Pan sur le bec !

Les Commentaires ( 35 )

  1. de jerome manin
    posté le 2 juin 2008

    Non mais t’as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j’les soigne, j’m'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Erick. Au 4 coins de Lyon qu’on va les retrouver éparpillés par petits bouts façon puzzle… Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite… j’disperse… et j’ventile… je blogue !!!

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  2. de Elodie
    posté le 2 juin 2008

    « J’parle pas aux cons, ça pourrait les instruire »…. Heureusement, Erick continue à écrire !
    En revanche, pas assez souvent, et pan sur le bec!

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  3. de Paul
    posté le 2 juin 2008

    Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
    Bravo Eric !

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  4. posté le 3 juin 2008

    eheh sympa ce billet puis au moins pas de jaloux. Chacun en sort le nez encorné. Une fois n’est pas coutume faut bien se moucher ce printemps si on parcoure les lignes de Sir Roux de Bezieux. Les mouchoirs sont rouges, Roux de Bez’ distribue les bleus!

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  5. de David
    posté le 3 juin 2008

    Votre « papier » est assez instructif sur l’interprétation que certains se font du socialisme libéral … En fait dans les méthodes pratiquées on perçoit assez bien cette manière de refuser l’antagonisme des traditions socialistes et libérales. C’est un peu comme si l’ensemble des élites politiques socialistes percevaient la nécessité du libéralisme et que dans le même temps, par cette autre nécessité de conserver son électorat, ils voulaient tous s’en détacher plus ou moins.
    Par contre, je ne pense pas que les socialistes aient reçu sur « le bec » autant que la Droite … Soyons clairs, partout en France, parce que nos concitoyens n’ont pas compris que l’on ne pouvait juger de la qualité d’une politique aussi vite, on a subi une défaite importante … Pour autant nous ne devons pas désarmer et il me semble évident que de nos engagements nous devons faire émerger l’idée que rien n’est perdu … Et à la réflexion, je ne pense même pas que la victoire à gauche soit aussi totale … Il ont remporté des sièges par dépit électoral, nullement par réelle conscience politique socialiste de la part de leurs électeurs … A ce jour, l’avenir nous dira ce que la Droite sera en mesure de faire à Lyon et dans tous les cas j’espère seulement que nous ne vivrons pas la faillite de nos idées par faiblesse de militantisme, de défense de nos valeurs. J’étais à l’A.G. de l’UMP et je dois bien avouer ne pas avoir perçu cette étincelle qui guide à l’action … Pourtant nous devons soutenir l’action de Nicolas Sarkozy et nous présenter comme un courant sur lequel l’Etat puisse compter, puisse se ressourcer …

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  6. posté le 3 juin 2008

    Bien vu, votre billet !
    Malheureusement, dans le Canard Enchaîné, les « Pan sur le bec » sont auto-décerné par le journal lui-même, qui reconnaît une erreur ou avoir écrit une grosse c….
    Les gens que vous citez sont malheureusement trop suffisants pour se mettre dans la même logique.
    Merci encore pour la qualité de votre blog, bien écrit en plus.

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  7. posté le 3 juin 2008

    Excellent post! La dilemme de la gauche y est bien décortiquée.

    Je crois que Royal et Delanoë se sont grillés mutuellement sur cette question, et il faut que les socialistes trouvent quelq’un de crédible pour faire accepter le pilule libérale.

    Qui?
    A mon avis, DSK. D’ici deux ans.
    Maintenant, veut-il le faire? Ah ca, c’est une autre affaire….

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  8. de Jonathan
    posté le 3 juin 2008

    Bonjour à tous,
    Excellent papier Mr Roux de Bézieux!J’ai une petite question à vous poser:dans quel groupe va siéger Mr Rudigoz?Centriste,Démocrate ou Socialiste,merci de me répondre

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  9. de Gérard VOLLORY
    posté le 3 juin 2008

    Toujours aussi judicieux et plein d’à propos tes billets, Erick……..

    et qui appuient là où ça fait mal…..Mais ça fait du bien quand même…. de remettre les pendules à l’heure.

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  10. de mimisoso
    posté le 3 juin 2008

    Que le PS tente de rompre avec ses archaîsmes me parait aller dans le bon sens. C’est pas gagné. Pour remporter une élection, les ténors politiques sont toujours prêts à dire n’importe quoi. Même punition à droite, il me semble.
    En ce qui concerne les cons qui osent tout, je ne suis pas d’accord. Moi même étant plutôt con (c’est du moins ce que certains commentateurs avertis de ce blog affirment), citer Audiard, je n’aurais pas osé…

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  11. de Kelsen
    posté le 3 juin 2008

    Bravo Erick,
    Je trouve votre article pertinent et je ferai une précision concernant Lionel Lassagne.
    En effet,si j’ai bonne mémoire,il me semble qu’à un certain moment,c’est Christian Philip qui lui a permis d’être à un certain niveau en politique et ensuite,il a trouvé que l’herbe était plus verte du côté de Dominique Perben!
    Or,désormais,il continue sur le chemin de la trahison…
    Bien qu’étant membre de l’UMP,je constate que le rejet des uns par rapport aux autres et notamment d’avoir soutenu la candidature de Christian Philip,est plus virulent au sein même de la droite.
    J’aimerais que Dominique Perben prenne conscience que le non-renouvellement des adhésions à l’UMP trouve peut-être son origine sur un plan purement local…

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  12. de JJ BOIS
    posté le 3 juin 2008

    Alors comme ça ,ce bon Monsieur Lassagne a trouvé la campagne municipale lyonnaise tiède et sans saveur…,nous savons tous que les Français ont la mémoire courte,mais à ce point! Avoir oublié qu’il était le directeur de campagne de l’un des candidats? Tout le monde a gardé le souvenir d’un animateur hors pair dans les équipes de DP.
    Venant d’une personnalité aussi emblématique,charismatique,voire flamboyante,je ne peux le croire…mais je dois ètre encore un peu naif,ou c’est mon propre jugement qui doit ètre altéré…pourtant nous avions des ballons,des vélos ,des Kways,bref vraiment rien ne nous avait été épargné pour nous amuser durant cette campagne à laquelle j’ai eu la douleur de participer.Allez sans rancune et à la prochaine!

    Quelqu’un peut’il m’expliquer comment on peut associer Socialisme et Libéralisme économique,je dois avoir raté qq épisodes de l’histoire depuis Marx!

    Reste que les gueguerres internes du PS sont toujours aussi passionnantes!

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  13. de Véronique Jouve
    posté le 3 juin 2008

    La gauche archaïque commence à se poser les bonnes questions ! il n’est pas exclu qu’il naisse une gauche moderne une fois éliminés encore une fournée d’éléphants.
    La droite archaïque ne semble pas concernée par la nécessaire introspection.
    A Lyon nous venons de vivre comme si nous étions un laboratoire d’expérimentation, des municipales très très significatives.
    Une gauche moderne opposée à une droite archi ringarde. Le score est sans appel et l’écart est historique.
    Aujourd’hui quelles leçons ont été tirées de cet échec ???
    Aucunes !
    On prend les mêmes et on continue, histoire de désespérer définitivement ceux qui y croyaient encore un peu. Ceux qui pensaient que nous étions capable de tirer les leçons d’une claque mémorable.
    Bravo Erick de sortir enfin de ta réserve et de lancer un débat constructif.

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  14. posté le 3 juin 2008

    Tu as raison Erick, après tout si l’on veut reconstruire la droite à Lyon, il va falloir commencer par dire ce qu’il y a à dire.
    http://veronique.jouve.over-blog.com/

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  15. de jerome manin
    posté le 3 juin 2008

    L’archaïsme du socialisme n’est qu’un point de vue interne. Pour les apparatchiks le libéralisme en tant que liberté d’expression de l’individu et respect du droit et le libre échange des idées est parfaitement respecté tant qu’il ne s’écarte pas de la ligne défini par le parti.
    Il existe donc un libéralisme socialiste par exemple : « le fait du prince » .

    @Mimisoso
    Quel étrange tendance à l’auto-flagellation, un archaïsme dont les socialistes devraient sortir au niveau local maintenant qu’il tiennent tous les pouvoirs. Vous ne pouvez pas dans le même temps être con et socialiste éclairé sensible à l’auto-critique… Que ceux qui vous ont insulté soit châtiés !!!

    @Erick. C’est curieux chez les manins ce besoin de faire des phrases…

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  16. de Sergio
    posté le 3 juin 2008

    Une seule question me taraude : mais ils sont passés où les millonites. Red pants, l’avocat parisien, est aux abonnés absents. Broliquier n’en finit pas de démentir toute appartenance à l’UMP. Barthélémy, tout fier de sa présidence de groupe lilliputien au Grand Lyon se récure le nombril. Chevassus, déçue par ses (ex?) amis se tait mais n’en pense pas moins. Millon vise le Sénat pour roupiller tranquille. Le bloggueur bloggue, interdit de politique par ses (ex?) copains et par Perben. Décieux est déçue, elle boude. Hanachowicz plaide loin de la scène. Bref, c’est l’hécatombe.
    Comme quoi Perben aurait du se méfier, la mariée était plus belle que promise… Et en plus, elle n’était même pas verge ! Qu’en pense Rachida ?

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  17. de Paul6
    posté le 3 juin 2008

    hihihi, bien vu Sergio. Et pan sur les becs comme dirait ERB !
    Il parait que quand on pend un oiseau par le bec, au bout d’un moment, il se détache… L’oiseau pourit par la tête !
    Et le politique, il pourit au bout de combien de mandat ?

      Répondre

  18. de jérôme Manin
    posté le 4 juin 2008

    Personne pour recevoir le pan sur sur le bec des millionistes, aucun nominé pour quérir son trophée. C’est à se demander même si ces millonistes ne sont pas un artefact électoral lyonnais, ils sont aussi rares que les radicaux libres (il ne faut oublier personne)

    Et comme dirait un canard célèbre à ERB : Quoi de neuf docteur ?

    Là, Erick, on attend une petite réponse….

      Répondre

  19. posté le 4 juin 2008

    @ tous, merci de vos posts !
    @ Jonathan, c’est effectivement l’un des signes que les « observateurs » attendent… Il existe actuellement un groupe de non inscrit composé de deux radicaux valoisiens (apparentés à l’UMP) et d’un UMP en rupture pour une sombre histoire de vote de vice-président. Rudiguoz va-t-il fédérer les deux radicaux et devenir, sous la houlette de son parrain de l’Hôtel de Ville un « faiseur de roi », va-t-il afficher clairement la couleur ? That is the question…
    En tout état de cause, rien ne bougera, à mon avis, avant février. En fonction du départ (ou pas !) de Michel Mercier. Le temps de négocier de petits arrangements entre amis !
    @ JM, rien de neuf, je suis à Pau (et pas avec Bayrou !) et je vous écris depuis l’aéroport en attendant mon avion (merci le wi-fi non sécurisé des aéroports). Donc je travaille (eh oui, j’ai un métier Môssieur !), ce qui ne m’empêche pas de garder un œil amusé sur la vie politique. Quant aux millonisme, il a stoppé son existence avec le départ de Charles. Il reste des individus, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs convictions (on va dire du centre gauche à la droite catho) et… des souvenirs. Rien de plus et… rien de moins !

      Répondre

  20. de jérôme Manin
    posté le 4 juin 2008

    Scoop : Erick prépare Science Pau ? il veut devenir Dermato.

    Celui qui comprendrait Mercier serait à même de donner un avis pertinent sur le possible apport des radicaux (Fialaire et Pomeret) au CG face à un Th. Rudigoz qui entretien avec Collomb les mêmes rapports que Collomb avec le PS…
    On est en pleine pataphysique (la pataphysique est à la métaphysique ce que la métaphysique est à la physique).

    Pour Charles M. on peut quand même difficilement ignorer la rumeur d’une candidature aux sénatoriales de l’Ain… Va-t-on vers un trip Phoenix (l’espèce de canard qui renait de ses cendres quand on lui tape sur le bec) ?

      Répondre

  21. de Militants UMP 3
    posté le 5 juin 2008

    Tiède et sans Saveur : LL voulait peut etre parler de lui, qui c’est ?
    Parce que lors des réunions au QG de campagne toutes les semaines,
    c’est bien lui que l’on trouvait  » Tiède et sans Saveur » !!!

      Répondre

  22. de jérôme Manin
    posté le 5 juin 2008

    @militant
    Je vous trouve un peu la rancœur facile, comme Valérie Jouve qui serait pour peu socialiste tendance Collomb. La campagne n’a pas été une sinécure et pas plus pour Lionel que pour les autres. Il est maintenant dans l’opposition et commence un travail loin d’être évident, et il n’y a pas foule !!!

    D’ailleurs au fameuses réunion du lundi pendant la campagne, il n’y avait qu’une personne pour l’ouvrir même dans les moments de chutes libres et de figures imposées….

    A ce propos : Jacques BOUCAUD, auteur du livre « Comment Collomb a terrassé Perben », édité par Le Progrès, fera le mardi 17 juin à 19h30 une conférence/débat et une séance de dédicaces dans le bureau d’Edouard Herriot (Parti Radical) 21-23 rue d’Algérie….

    TOUT LE MONDE est cordialement invité*

    *oui oui tout le monde. C’est une belle occasion de venir le voir ce bureau, n’est-elle pas ? Romain, Michel, Lionel etc…

      Répondre

  23. posté le 6 juin 2008

    @jerome manin:merci de ton invitation personnalisée.les grands esprits se rencontrent je venais de te mailer.

      Répondre

  24. de jérôme Manin
    posté le 6 juin 2008

    Un petit salut en passant, au nouveau mensuel croix-roussien des amis du maire : « La Ficelle », qui avec l’équipe de la campagne municipale remercient tous leurs soutiens et leurs proches. Une initiative heureuse de la Mairie et du Grand Lyon qui défendent un l’éclectisme et une pluralité de la presse qui font honneur à la démocratie participative dans un respect irréprochable des diversités de la Croix-Rousse. http://www.rsf.org/

      Répondre

  25. de alain
    posté le 9 juin 2008

    pan sur le bec de Perben pour ne pas tenir à jours son site de l’assemblée nationale:
    Permanence
    65 Cours Gambetta
    69003 Lyon
    Téléphone : 04 37 42 62 40
    Télécopie : 04 78 62 60 04
    ???????????
    où est sa Permanence ?
    question quizz ?

      Répondre

  26. de jérôme Manin
    posté le 9 juin 2008

    Un pan sur le bec peut être un régal mais perd toute sa saveur quand ce n’est qu’un « plouf », le canard étant très à l’aise aussi dans ce domaine. Une permanence de campagne n’a pas vocation à continuer d’exister après les élections (sauf si l’on a utiliser une mairie avec les moyens associés comme permanence, mais c’est un cas très rare qui relèverait de l’exception culturelle). Ceci est valable aussi pour les locaux des candidats heureux qui n’ont pas davantage garder leurs permanences.
    En fouillant dans les sites on trouve encore quelques incongruité et mise à jour décalée même sur le site de la ville de Lyon, il faudrait être un fâcheux qui s’ennuie pour aller pointer ses détails….

      Répondre

  27. de christine
    posté le 9 juin 2008

    @ jérôme manin : j’aime bien votre définition du plouf. Je dirais qu’en ce qui vous concerne vous venez d’effectuer un plongeon dans une piscine olympique, il y en de très belles d’ailleurs à Lyon. Pourquoi continuer à défendre ce pauvre DP qui nous a démontré avec brio ses talents de rassembleur de la droite lyonnaise en se faisant éliminer au premier round par un KO mémorable de Thierry PHILIP !!!
    Concernant sa permanence parlementaire : ne cherchez pas d’excuses !!! Ne confondons pas un QG de campagne et une permanence de député. Il est le seul parlementaire lyonnais à ne pas avoir de local pour accueillir ses électeurs. Son assistante parlementaire passe son temps au conseil général en utilisant les moyens publics alors que ce monsieur touche tous les mois la coquette somme d’environ 5000 euros pour l’entretien d’un local. Mais c’est vrai il a le choix entre se mettre cet argent dans la poche ou le dépenser comme le prévois son statut de député. Enfin, rendons à César ce qui est à César, vu ce qu’il effectue comme travail parlementaire il n’a effectivement pas besoin de lieux pour travailler.

    Il y a d’ailleurs eu récemment un joli article dans le progrès décrivant ses activités débordantes.

    Sa réputation n’est plus à faire !!!!

      Répondre

  28. de alain
    posté le 9 juin 2008

    pan pan sur le bec de Jérôme Manin.

      Répondre

  29. de jérôme Manin
    posté le 9 juin 2008

    J’accepte volontiers le pan sur le bec, il est franc, sec, clair, ferme et sans appel :-)

    DP a amplement récolté les fruits de sa déconfiture municipale et même ses amis lui en servent encore, simplement je pense déplacé et faux de remettre en cause sa probité au regards des finances publiques.

    « I shot the sheriff, but I did not shoot the deputy » Bob Marley

      Répondre

  30. de video meliora
    posté le 11 juin 2008

    Sémantique …
    Bien sûr que le PS est libéral au sens économique et politique du terme
    Et pas moins que les travaillistes ou le SPD
    Il a fait son Bade un soir de 1983
    L’OMC et le FMI sont là pour en témoigner.
    Mais bon c’est de bonne guerre, lancez le mot devant un parterre de socialiste et vous aurez un débat.
    Mais essayez « rigueur » avec l’UMP pour voir …

      Répondre

  31. de La ficelle
    posté le 13 nov 2008

    Bonjour,

    Je viens de lire, un peu tardivement, le message laissé par Jérome Manin en juin qui félicite la ville et le Grand Lyon pour son nouveau journal « La ficelle ». Je suis assez surprise de trouver ce message étant donné que je suis la directrice de ce mensuel. La ficelle est un journal indépendant et n’est absolument pas né d’une initiative municipale. Il suffit d’ailleurs de lire l’ours du magazine qui précise bien qu’il s’agit d’une SARL.
    Cordialement,

    Julie Bordet

      Répondre

  32. de jérôme Manin
    posté le 13 nov 2008

    @Julie Bordet
    Il n’est jamais trop tard pour dialoguer :-)
    Votre indépendance statutaire n’est pas remise en cause, j’ai eu la chance depuis ce message de consulter d’autres numéro de la ficelle.
    L’adéquation avec le discours et la fusion avec les idées de la mairie du 1er arrondissement n’est pas forcement le fruit d’une dépendance financière directe, mais les redondances, affinités et prises de parti m’autorise à souligner le lien fort et à l’assimiler à une dépendances ne serait-elle que de contexte ou lié à la forte emprunte du 1er arrondissement.

    Les lecteurs seront les « juges », mais si votre apport est respectable au niveau d’une information locale un peu plus distante. L’évidence de proximité avec l’univers Perrin-Gilbert et le ton « Le progrès » ne sont pas à dissimuler.

      Répondre

  33. de La ficelle
    posté le 13 nov 2008

    votre point de vue me perturbe…
    J’ai 28 ans et je viens de créer ce magazine, seule. Je ne m’intéresse pas aux batailles politiques, mais uniquement à la vie de la colline sur laquelle je suis née.
    Ce journal concerne les 1er et 4e arrondissements de lyon. Il est donc évident que le contenu du magazine traite des sujets locaux et que les maires de ces deux secteurs sont évoqués de temps à autre…. Mais si vous aviez lu davantage ces cinq premiers numéros, vous vous seriez aperçu que ce journal ne traite que très rarement de l’actualité croix-roussienne, parce qu’il se concentre particulièrement sur l’historique de la colline. Les dossiers principaux sont l’amphithéâtre des Trois Gaules, les remparts de la Croix-Rousse, une chasse aux trésors organisée par l’équipe du journal, les souterrains de Lyon… Pas de sujets politiques, donc, ni polémiques. Juste de l’histoire, des portraits de gens locaux et des sujets culturels. J’ai, une seule fois et dans le premier numéro, rencontré les deux maires au tout début de leur nouveau mandat pour un sujet sur les projets urbains. Je n’avais pas à juger (juger quoi?), je voulais juste leur donner la parole.
    On m’a appris, en école de journalisme, que le métier de journalisme n’était pas dans le jugement mais dans le constat. On m’a expliqué que l’avis d’un journaliste n’intéressait pas et que les gens étaient capable de se faire leur propre jugement avec seulement des faits. Mais quoiqu’il en soit, je ne vois pas ce que je pourrais juger en ne parlant que de patrimoine…
    Ce journal n’attaque personne, et peut-être est-ce là la raison de vos impressions sur la connivence entre le pouvoir en place et la rédaction.

    Cordialement,

    Julie Bordet

      Répondre

  34. posté le 13 nov 2008

    Merci pour ces précisions Julie. Vivement que votre journal soit en ligne pour que les non-croix-roussiens puissent le découvrir…
    Jérôme, pour moi le sujet est clos.

      Répondre

  35. de La ficelle
    posté le 13 nov 2008

    il est déjà en ligne sur un site partenaire: http://www.croixrousse.net

    cordialement

      Répondre

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